- vertigo
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• 1664; « vertige » 1478; repris au lat.1 ♦ Maladie du cheval, méningo-encéphalite qui provoque des mouvements désordonnés, des tournoiements.2 ♦ Fig. et vx Caprice, fantaisie. « Voyez un peu quel “vertigo” lui prend » (Molière).⇒VERTIGO, subst. masc.A. — PATHOL. ANIM. Maladie du cheval due à une congestion cérébrale au cours de laquelle l'animal tourne en rond ou fait des mouvements désordonnés. Son cheval est mort du vertigo (Ac. 1798-1935). Mon cheval bai a pris le vertigo; j'en ai acheté en octobre un gris (STENDHAL, Journal, t. 2, 1807, p. 371).B. — Vieilli, fam. Vertige, tournis. Alors, je suis sortie pour ne pas le déranger, d'autant plus que j'ai le vertigo, ce matin (COLETTE, Cl. s'en va, 1903, p. 194).— Au fig. Fantaisie, caprice, grain de folie. Avoir le vertigo; être pris d'un vertigo. Elle a de singuliers vertigos (Ac. 1835-1935). V'là ses vertigos qui le reprennent. Je vous le laisse, mademoiselle Suzette, tâchez de le calmer (SCRIBE, VARNER, Mariage raison, 1826, I, 3, p. 386).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694, d'abord sous vertige. Étymol. et Hist. 1. 1478 « vertige » (N. PANIS, Le Guidon en françois, f° 103 ds SIGURS, p. 422); 2. 1622-33 « grain de folie, fantaisie, caprice » (TABARIN, Question LI ds Œuvres, t. 1, p. 105); 3. 1664 « maladie des chevaux » (J. DE SOLLEYSEL, Le Parfait Mareschal, chap. XLII, Du Vertigo). Mot lat. vertigo (v. vertige). Bbg. QUEM. DDL t. 16.
vertigo [vɛʀtigo] n. m.ÉTYM. 1664; « vertige », 1478; repris au lat. vertigo. → Vertige.❖1 Maladie du cheval, méningo-encéphalite qui provoque des mouvements désordonnés, des tournoiements.2 Par ext., fam. Tournis, vertige.0 Alors, je suis sortie pour ne pas le déranger, d'autant plus que j'ai le vertigo, ce matin.3 Fig., vx. Caprice, fantaisie. || « Voyez un peu quel “vertigo” lui prend » (Molière, Monsieur de Pourceaugnac, II, 6).
Encyclopédie Universelle. 2012.